ARMOIRIES PRÉSIDENTIELLES, HOU LOUP LOUP !
Il avait déjà quasiment tout, la richesse, la puissance, les femmes et la gloriole...
Ne
manquait plus pour le tableau de famille stylé "Point de vue en images"
que le blason de l'ancêtre. Et bien le voilà. Le voilà, le blason des
Särközy y Nagy Bocsaj :
De
gueules, au loup rampant d'or, tenant un badelaire d'argent sur une
terrasse de sinople. (Arnaud Bunel sur le site Héraldique européenne le
représente au naturel sur un mont de sinople. Nous n'avons pas les même
sources sans doute)
Attention, regretteront les esprits chagrins, ce sont des armes concédées en 1628 par
l'empereur germanique Ferdinand II, devenu par la force roi de Bohême
et de Hongrie. Bref, c'est pas du patriotique pur jus, mais de
l'allégeance à l'envahisseur. En ce temps-là, la Hongrie était sous la
coupe des Habsbourg à l'Ouest, des Ottomans à l'Est. Difficile pour la
noblesse de ne pas plier sous le joug. Il faudra attendre un siècle
pour la voir ruer dans les brancards et obtenir un semblant d'autonomie
dans l'Empire.
Rattention, rediront d'autres esprits plus chagrins encore.
Les
Sarkozy de Trukchoze ne sont pas plus aristocrates que tant d'autres
nobles d'opérette qui se sont octroyés des particules aux passages de
frontières (immigration choisie ?). Il y a même des généalogistes qui
auraient trouvé des ancêtres beaucoup moins glorieux que ne le laisse
penser le rutilant blason. On sait combien l'homonymie permet
d'usurpations.
Pour en revenir au dit blason, remarquons deux petites choses en passant.
Le badelaire : autre nom donné en héraldique au cimeterre, arme prisée des musulmans mais pas seulement, la preuve.
Le loup : regardez bien les oreilles de l'animal, puis celle du possesseur du blason, sur une photo, et méditez.